L’Afrique possède la plus grande superficie de terres cultivables au monde, et garantir l’accès à la terre est fondamental pour ses habitants – soit plus d’un milliard d’êtres humains. Mais faut absolument investir dans la gouvernance foncière pour mieux exploiter son potentiel, note un nouveau rapport de la Banque mondiale.
Selon ce document intitulé « Securing Africa’s Land for Shared Prosperity », et qui a été rendu public lundi, les pays africains et les communautés pourraient mettre fin aux accaparements des terres, accroître leur production agricole et améliorer les perspectives de développement, s’ils parviennent à assainir le droit foncier et la gestion des terres en Afrique. Une tâche d’autant plus urgente que les femmes représentent 70 % des exploitants agricoles du continent, mais n’ont pas toutes accès aux terres à cause des lois coutumières.
« Le statu quo est inacceptable et la situation doit évoluer afin que tous les Africains puissent bénéficier de leurs terres», a déclaré Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique.
Seulement 10% des terres rurales sont enregistrées en Afrique. En l’absence de gouvernance foncière, le transfert de propriété prend deux fois plus de temps et coûte deux fois plus cher par rapport aux pays industrialisés. Le secteur foncier est également miné par la corruption.
Comme prés de 90% des terres rurales agricoles en Afrique ne sont pas enregistrées, les phénomènes d’accaparement des terres et d’expropriation sans dédommagement juste se multiplient. Il faudrait, poursuit le rapport de la Banque mondiale, encourager les réformes et les investissements visant à améliorer le titrage et l’enregistrement des terres communales et individuelles. Par ailleurs, les droits fonciers des squatters devraient être reconnus.
Selon ce document intitulé « Securing Africa’s Land for Shared Prosperity », et qui a été rendu public lundi, les pays africains et les communautés pourraient mettre fin aux accaparements des terres, accroître leur production agricole et améliorer les perspectives de développement, s’ils parviennent à assainir le droit foncier et la gestion des terres en Afrique. Une tâche d’autant plus urgente que les femmes représentent 70 % des exploitants agricoles du continent, mais n’ont pas toutes accès aux terres à cause des lois coutumières.
« Le statu quo est inacceptable et la situation doit évoluer afin que tous les Africains puissent bénéficier de leurs terres», a déclaré Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique.
Seulement 10% des terres rurales sont enregistrées en Afrique. En l’absence de gouvernance foncière, le transfert de propriété prend deux fois plus de temps et coûte deux fois plus cher par rapport aux pays industrialisés. Le secteur foncier est également miné par la corruption.
Comme prés de 90% des terres rurales agricoles en Afrique ne sont pas enregistrées, les phénomènes d’accaparement des terres et d’expropriation sans dédommagement juste se multiplient. Il faudrait, poursuit le rapport de la Banque mondiale, encourager les réformes et les investissements visant à améliorer le titrage et l’enregistrement des terres communales et individuelles. Par ailleurs, les droits fonciers des squatters devraient être reconnus.