"Qu'est-il arrivé au parti républicain ? ", a-t-il lancé depuis l'Illinois, lors de sa première intervention politique dans la course aux élections de mi-mandat dans moins de deux mois.
L'ex-président démocrate de 57 ans a vivement dénoncé l'idée selon laquelle "tout ira bien parce qu'il y a des gens au sein de la Maison Blanche qui, secrètement, ne suivent pas les ordres du président".
"Ce n'est pas comme cela que notre démocratie doit fonctionner!", a-t-il tonné, en référence aux récentes révélations faites par le journaliste d'investigation Bob Woodward sur le fonctionnement erratique de la Maison Blanche sous Donald Trump.
Après avoir dressé un tableau très sombre de la situation politique aux Etats-Unis, l'ancien président a aussi exprimé son espoir.
"Dans cette noirceur politique, je vois un réveil des citoyens à travers le pays", a-t-il affirmé, lançant un vibrant appel à tous les démocrates à se rendre aux urnes lors des élections législatives de novembre.
"Vous devez voter car notre démocratie dépend de vous!", a-t-il lancé.
"Si vous pensez que les élections n'ont pas d'importance, j'espère que les deux années écoulées ont modifié votre perception", a-t-il martelé.
"La plus grande menace pour notre démocratie n'est pas Donald Trump (...) c'est l'indifférence, le cynisme", a-t-il encore dit dans un discours passionné, très largement applaudi.
Relativement discret depuis son départ de la Maison Blanche le 20 janvier 2017, le 44e président des Etats-Unis a clairement l'intention de s'impliquer dans la campagne pour soutenir les démocrates pour les élections législatives à venir.
Il sera en Californie samedi et dans l'Ohio jeudi pour soutenir les candidats de son camp.
En jeu lors des élections du 6 novembre: les 435 sièges de la Chambre des représentants, un tiers de ceux du Sénat, et les postes de gouverneurs dans 36 Etats.
Les sondages prédisent une "vague bleue" (démocrate) et les républicains, aujourd'hui aux commandes du Congrès, redoutent de perdre la Chambre des représentants.
Avec AFP