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Basket: Antetokounmpo détrône Harden pour le titre de meilleur joueur NBA


Giannis Antetokounmpo, le 28 septembre 2015.
Giannis Antetokounmpo, le 28 septembre 2015.

L'ailier grec de Milwaukee Giannis Antetokounmpo a été sacré lundi à 24 ans meilleur joueur du Championnat NBA au nez et à la barbe de la superstar de Houston James Harden.

Les joueurs étrangers ont pris le pouvoir en NBA.

Si les votes pour les trophées NBA ont été enregistrés avant même le sacre de Toronto, première équipe canadienne à remporter le titre de champion NBA, le jury, formé de journalistes spécialisés, a distingué des talents venus d'ailleurs.

Antetokounmpo est ainsi devenu le deuxième Européen, après l'Allemand Dirk Nowitzki, sacré en 2007 sous le maillot de Dallas et tout jeune retraité des parquets, a soulevé le prestigieux trophée de MVP.

Le "Greek Freak", ou phénomène grec, comme le surnomme la presse américaine, a nettement devancé avec 941 points James Harden (Houston, 776 pts), sacré en 2018 et meilleur marqueur de la saison, et de Paul George (Oklahoma City, 356 pts).

L'ailier de Milwaukee, spectaculaire dans son jeu et infatigable, a permis aux Bucks de renouer avec leur glorieux passé.

La franchise rendue célébre dans les années 1970 par Kareem Abdul-Jabbar, a terminé la saison régulière avec le meilleur bilan (60 v-22 d) et a dominé Detroit (4-0) et Boston (4-1) en play-offs, avant de chuter en finale de la conférence Est face au futur champion Toronto (4-2).

"Je veux remercier mes coéquipiers et mes entraîneurs. Il faut plus qu'un joueur pour gagner autant de matches en une saison", a déclaré Antetokounmpo, en larmes, avant de rendre hommage à son père décédé en 2017.

- Larry Bird et Magic Johnson distingués -

"C'est juste le début. Mon but est de remporter le titre de champion NBA", a-t-il prévenu.

Le pivot français d'Utah Rudy Gobert est lui reparti avec le trophée de meilleur défenseur pour la deuxième année de suite.

L'international français a fini la saison 2018-19 sur une bonne note.

Statistiquement, il a réussi son meilleur exercice depuis se débuts en NBA en 2013 avec des moyennes de 15,9 points et 12,9 rebonds par match.

Mais il a aussi connu deux grosses désillusions avec l'élimination d'Utah (4-1) par Houston dès le premier tour des play-offs et une nouvelle non-sélection pour le All Star Game, le match qui oppose chaque année mi-février les meilleurs joueurs de la NBA.

"Il y a des déceptions, des victoires, des défaites, des choses positives, des choses négatives", a-t-il expliqué à l'AFP.

Signe supplémentaire de la mondialisation de la NBA, les trophées de meilleur "rookie" (débutant) et de joueur ayant le plus progressé sont revenus au Slovène Luka Doncic (Dallas) et au Camerounais Pascal Siakam (Toronto).

Siakam est d'ailleurs le seul champion NBA 2019 à avoir été récompensé.

Le trophée de meilleur entraîneur est revenu à Mike Budneholzer (Milwaukee), tandis que la NBA a décerné un trophée d'honneur commun aux deux légendes Larry Bird et Magic Johnson.

Avec AFP

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