Sans un Joël Embiid à 100%, Philadelphie aura finalement été trop juste face à Miami, qui se qualifie pour finale de la conférence Est (4-1). Pour les deux premiers matchs, les Sixers ont dû composer avec l'absence de leur pivot, blessé au tour précédent face à Toronto. James Harden n'ayant pas élevé son niveau de jeu, Philly a encaissé deux défaites coup sur coup. Mais le retour de la star camerounaise s’est ensuite immédiatement fait sentir, puisque les Sixers ont à leur tour enchaîné deux victoires.
Reste que malgré sa présence, Embiid était tout de même bien diminué - d'ailleurs, il jouait avec un masque de protection suite à sa fracture du plancher orbital. Sa performance était bien loin de ses standards : moins de 20 points de moyenne sur la série, contre plus de 30 en saison régulière. Miami a donc fini par dérouler sans trop de difficultés.
Cette nouvelle défaite en demi-finale – un stade qu'il n'a jamais dépassé – n'a pas été le seul revers dur à avaler cette semaine pour Joël Embiid puisqu'il s'incline aussi dans la course au titre de MVP, qui sacre le meilleur joueur de la saison. À la lutte avec le Grec Antetokounmpo et le Serbe Jokic, il laisse finalement ce dernier – tenant du titre – réaliser le doublé.
Son coéquipier rookie Charles Bassey n'a quant à lui joué que sept minutes sur les quatre dernières rencontres.
Opposés aux Memphis Grizzlies, les Golden State Warriors viennent de rater une occasion de conclure en s'inclinant de 39 points dans le Tennessee. Ils mènent toujours (3-2) et pourraient bénéficier du forfait de la star adverse Ja Morant, blessé et toujours incertain, pour se qualifier.
De son côté, le Congolais Jonathan Kuminga a répondu présent à chaque fois qu'il a bénéficié de temps de jeu. Tout d'abord avec 18 points en 18 minutes à 80% de réussite, puis avec 17 points en 24 minutes quatre jours plus tard. Du solide pour un rookie vivant ses premiers play-offs.
Les Bucks de Milwaukee ne sont plus qu'à une victoire de la qualification face aux Boston Celtics, mais ces derniers, menés deux fois, sont pour l'instant à chaque fois revenus (3-2). Après avoir foulé le parquet une poignée de secondes lors des deux premiers matchs, le Congolais Serge Ibaka n'a pas quitté le banc depuis.
Face à une équipe de Dallas accrocheuse, Phœnix, leader de la ligue en saison régulière, va devoir en passer par un match 7 aussi décisif et périlleux. Avec un temps de jeu variant entre 5 et 20 minutes, Bismack Biyombo apporte régulièrement sa pierre à l'édifice (7 points et 6 rebonds lors de la dernière victoire en Arizona).