"On voit bien qu'il n'y a aucune raison pour l'Europe, et encore moins pour la zone euro, de permettre à un pays qui n'est plus membre de l'Union (européenne) et qui n'a jamais été membre de la zone euro de continuer à faire des opérations en euros", a commenté le chef de l'Etat français.
"Il n'est pas possible de garder ses avantages acquis, ce qui, pour des libéraux, n'est pas facile à faire admettre", a-t-il ironisé à l'issue d'un sommet post-Brexit à Bruxelles.
"Ce que je souhaite, c'est que les places financières européennes (...) se préparent pour assurer un certain nombre d'opérations qui ne pourraient plus se faire au Royaume-Uni", a ajouté M. Hollande.
La City est aujourd'hui la capitale financière de l'Europe et accueille de nombreuses banques européennes et américaines.
Pour autant, a tempéré le président français, "tout ça ne doit pas se faire non plus avec des ruptures, des revanches ou du mépris ou sans considérer les intérêts économiques de l'Union européenne et du Royaume-Uni", alors que "ce qui compte, c'est que l'économie puisse fonctionner".
Avec AFP