Dans cette vidéo diffusée jeudi soir par la chaîne NBC, le co-fondateur de Microsoft désormais à la tête d'une fondation humanitaire spécialisée notamment dans la santé, a expliqué qu'il avait incité M. Trump en tout début de mandat à "choisir des choses à accomplir qui soient importantes, comme accélérer le vaccin contre le VIH".
"Lors de chacune de ces deux rencontres, il m'a demandé si les vaccins n'étaient pas une mauvaise chose parce qu'il envisageait de monter une commission pour se pencher sur les effets secondaires des vaccins (...) quelqu'un, Robert Kennedy Jr., le conseillait en disant que les vaccins étaient une mauvaise chose et j'ai répondu "non, c'est une impasse, ce serait une mauvaise chose, ne faites pas ça", a raconté Bill Gates.
"Les deux fois, il a voulu savoir la différence entre le VIH et le virus du papillome humain et donc j'ai pu lui expliquer qu'ils sont rarement confondus l'un avec l'autre", a-t-il poursuivi, visiblement surpris par la question du président.
Il existe un vaccin contre le VPH. Ce virus, qui peut entraîner différents problèmes de santé est notamment une cause de cancer.
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Le virus du VIH est lui à l'origine du sida qui a tué un million de personnes dans le monde en 2016, et malgré la mobilisation des chercheurs, un vaccin n'est pas encore disponible.
Dans cet extrait vidéo, Bill Gates fait bien comprendre qu'il a peu d'estime pour le président Trump, expliquant qu'il l'avait "évité" lors d'un événement où ils étaient tous deux présents avant son élection, se moquant de lui lorsqu'il parle à la troisième personne ou encore affirmant que M. Trump "en savait beaucoup sur l'apparence de ma fille, ce que Melinda (l'épouse de Bill Gates, ndlr) n'a pas beaucoup apprécié".
Avec AFP