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Blinken à Londres, avant la visite de Starmer à Washington


Le secrétaire d'État américain Antony Blinken lors d'un briefing au département d'État à Washington, DC, le 9 mars 2023. Brendan Smialowski / AFP
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken lors d'un briefing au département d'État à Washington, DC, le 9 mars 2023. Brendan Smialowski / AFP

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est arrivé à Londres lundi soir, démarrant une semaine d'échanges diplomatiques entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni, avec au menu des discussions l'Ukraine et le Moyen-Orient. 

La visite d'Antony Blinken précède celle à la Maison Blanche, vendredi, du chef du gouvernement britannique Keir Starmer. Il s'agira du deuxième voyage à Washington du Premier ministre travailliste, depuis son arrivée au pouvoir début juillet après quatorze ans de règne conservateur. Antony Blinken, le plus haut responsable américain à se rendre à Londres depuis la victoire du parti travailliste aux élections législatives de juillet, doit rencontrer mardi Keir Starmer et le ministre des Affaires étrangères David Lammy.


Ils doivent discuter de l'Asie, du Moyen-Orient et des "efforts" de ces deux alliés pour soutenir l'Ukraine, a indiqué le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, dans un communiqué. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni coopèrent étroitement sur la plupart des questions internationales.

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Keir Starmer a promis que le Royaume-Uni continuerait de soutenir fermement l'Ukraine contre la Russie, comme cela a été le cas sous ses prédécesseurs conservateurs. Londres compte parmi les plus importants soutiens de Kiev depuis l'invasion de la Russie. Par contre, Keir Starmer a adopté une position plus dure que les conservateurs à l'égard d'Israël. La semaine dernière, le gouvernement travailliste a annoncé la suspension de certaines licences d'exportation d'armes à Israël, estimant qu'il existait "un risque" qu'elles soient utilisées en violation du droit humanitaire international dans la guerre à Gaza.


Les États-Unis n'ont pas critiqué la décision du Royaume-Uni, affirmant que leur allié disposait de ses propres procédures d'évaluation, même si le département d'État américain a conclu qu'il n'y avait aucune raison de restreindre les armes. Le gouvernement travailliste a également abandonné le projet initié sous les conservateurs de contester la demande de mandat d'arrêt international contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devant la Cour pénale internationale. Washington, qui n'est pas membre de la CPI, avait de son côté condamné cette demande.

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