"Le bilan global provisoire est le suivant: côté amis, deux (soldats) blessés légers. Côté ennemis: 38 terroristes tués", a déclaré à la télévision d'Etat le porte-parole du ministère nigérien de la Défense, le colonel Moustapha Ledru.
"D'importantes quantités d'armes et de munitions" appartenant aux insurgés ont été également saisies, a souligné le colonel Ledru.
Les armées nigérienne et tchadienne ont lancé des "opérations de ratissage" après "les attaques" de Boko Haram dans les zones "de Toumour et Gueskérou les 12 et 14 septembre", a-t-il expliqué.
Le communiqué ne fournit aucun détail sur l'attaque de Gueskérou survenue mercredi.
Mais d'après des villageois et des ONG locales, des éléments de Boko Haram ont "attaqué mercredi la nuit Gueskerou", un village située à une trentaine de kilomètres de la ville de Diffa "sans faire de victime".
"L'attaque néanmoins a semé la psychose au sein de la population" et "les assaillants ont incendié des habitations et emporté des vivres et des médicaments après avoir pillé des magasins et une pharmacie", a affirmé à l'AFP le responsable d'une ONG nigérienne.
Le 12 septembre, cinq militaires nigériens ont été tués et six autres blessés dans une embuscade tendue par des éléments de Boko Haram, non loin de Toumour, à 75 km au nord de la ville de Diffa.
Selon Niamey, 30 combattants de Boko Haram ont été également tués et deux autres capturés au cours "d'une opération de ratissage" lancée juste après par les militaires nigériens et tchadiens.
Depuis février 2015, Boko Haram mène des attaques autour de Diffa, région frontalière du nord-est du Nigeria, fief des insurgés islamistes.
Fin juillet 2016, la Force multinationale mixte (Nigeria, Tchad, Niger, Cameroun), et notamment le Tchad, avait engagé des moyens importants et avait indiqué avoir repris aux insurgés islamistes les localités stratégiques nigérianes de Doutchi et Damasack, proches du Niger.
Avec AFP