Au début de l'année, le mouvement tenait une vingtaine de "zones de gouvernement local", les subdivisions des Etats nigérians, soit un territoire aussi étendu que la Belgique.
"Il ne reste plus que trois zones de gouvernement local - Abadam, Kalabaldi et Gwoza - et nous sommes optimistes quant à nos chances de les libérer avec le temps", a déclaré le général Tobiah Minimah, s'adressant à la presse.
Le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Bénin ont mobilisé plusieurs milliers d'hommes cette année pour aider le Nigeria à venir à bout de Boko Haram.
L'élection présidentielle, initialement programmée le 14 février, a été repoussée au 28 mars, officiellement en raison de l'insécurité liée à Boko Haram.
Le scrutin, qui s'annonce comme le plus serré depuis la fin de la dictature militaire en 1999, opposera le sortant Goodluck Jonathan, un chrétien du Sud, à l'ancien militaire Muhammadu Buhari, un musulman du Nord à la réputation de fermeté sur les questions de sécurité.
VOA/REUTERS