Dans une déclaration adoptée par consensus après des consultations sur la situation en Afrique centrale, le Conseil a "condamné fermement l'intensification des attaques perpétrées par le groupe terroriste".
Boko Haram sévit "au Nigeria, le long de la frontière avec le Cameroun, dans les provinces septentrionales du Cameroun et près de la frontière entre le Nigeria et le Tchad".
Le Conseil "se félicite des avancées enregistrées récemment par les Etats de la région contre Boko Haram" et les encourage à intensifier leur coopération militaire.
"I1 se félicite à cet égard de l'action menée dans la région pour mettre en place une force d'intervention multinationale conjointe", ajoute la déclaration.
La Force d'intervention conjointe multinationale (MNJTF) a été évoquée jeudi lors d'un sommet à Abuja réunissant les présidents du Nigeria et des autres pays qui contribuent à cette coalition militaire (Cameroun, Tchad, Niger et Bénin).
Le nouveau président du Nigeria Muhammadu Buhari a revendiqué pour son pays le commandement de la future force régionale pendant toute la durée de "l'effort de guerre".
La MNJTF doit être dotée de 8.700 militaires, policiers et civils, et son quartier général sera installé à N'Djamena, la capitale tchadienne.
Au moins 43 personnes ont été tuées mardi lors d'attaques de Boko Haram contre trois villages du nord-est du Nigeria, qui ont été totalement incendiés, ont indiqué jeudi à l'AFP des habitants en fuite.
Avec AFP