Selon le général Chris Olukolade, porte-parole de l'armée nigériane, l'attaque menée par les terroristes à Maiduguri aux premières heures de ce dimanche 1er février a été rapidement repoussée. Il a ajouté que les terroristes ont subi de lourdes pertes et qu’une opération de ratissage est en cours dans la zone.
Très tôt dimanche, de puissantes explosions et des échanges de tirs ont été entendus dans le sud de Maiduguri. Les violents combats ont duré plusieurs heures entre combattants islamistes et des troupes nigérianes appuyées par des milices locales d’auto-défense.
Boko Haram avait déjà tenté le 25 janvier de prendre Maiduguri, qui est en même temps, le berceau de la secte islamiste. Cette attaque avait été repoussée mais le même jour, Boko Haram avait réussi à s’emparer de Monguno et sa base militaire à une centaine de kilomètres. Depuis, plusieurs habitants redoutaient une nouvelle attaque sur Maiduguri avant les élections du 14 février.
A la présidentielle, le président sortant Goodluck Jonathan, un chrétien du sud, sera opposé à Muhammadu Buhari, un musulman du nord. Les législatives auront lieu le même jour et les élections des gouverneurs des 36 Etats de la fédération, le 28 février.