Le colonel Azem Bermandoa Agouna, porte-parole de l'armée tchadienne, qui s'est rendu sur place après la découverte effectuée par ses soldats, a déclaré vendredi que des têtes ont trouvées "par-ci et des corps par-là". "La fosse commence à devenir comme une termitière", a-t-il affirmé.
Selon lui, des traces de balles ont été trouvées dans ces corps, indiquant que la plupart ont été tués par balles." D'autres "ont été décapités", a-t-il précisé à l’AFP.
Le col. Agouna a confirmé que la tuerie qui a remonte à environ un à deux mois, est l'œuvre de Boko Haram.
Aucune autre source indépendante n’a confirmé l’information.
Boko Haram s'était emparé de Damasak le 24 novembre, tuant une cinquantaine d'habitants et en poussant 3.000 autres à fuir, selon le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU.
(L’information traitée dans cet article provient de l’AFP).