Il affirme que le rapport oral dressera un tableau sombre sur la situation des droits de l’homme.
Martin Nivyabandi précise par ailleurs qu’aucune délégation ne sera présente à Genève.
Au début du mois de juin, le chargé de la communication à la présidence de la République, Willy Nyamitwe avait déclaré que le Conseil des droits de l’homme est utilisé contre le Burundi par les déstabilisateurs pour arriver à leurs fins.
Tout comme le porte-parole du président, le ministre des droits de la personne humaine rejette d’avance les recommandations de cette prochaine session par ce qu’elles viendront valider ce que l’Union Européenne a toujours dit contre le Burundi pour parvenir à leurs fins, à savoir la déstabilisation du Burundi par un changement de régime via des procédés illégaux.
Un opposant au gouvernement, Tatien Sibomana, indique qu’il ne faut pas présager que le contenu du rapport sera catastrophique pour le Burundi alors qu’il n’est pas encore sorti.
Reportage de Christophe Nkurunziza à Bujumbura pour VOA Afrique