Alain Zagré a indiqué que les 13 personnes qui sont actuellement sous les verrous, ont été trouvées avec du matériel pouvant servir à la fabrication d'explosifs.
" Il y a des complices et acteurs, des Burkinabè et des Maliens. Des Touaregs...", a affirmé le ministre Alain Zagré, expliquant que les forces de sécurité avaient envoyé des "renforts dans la zone" de Samorogouan après l'attaque et "procédé à des enquêtes et des ratissages".
Trois gendarmes et un assaillant ont été tués le 9 octobre lors d'une attaque lancée par "une cinquantaine d'hommes armés" contre la gendarmerie de Samorogouan, dans l'ouest du Burkina Faso, près de la frontière malienne, selon le ministère de la Défense burkinabè.
"On a récupéré dans une forêt près de Samorogouan du matériel de guerre. Il y a des armes, des munitions, des GPS. Nous avons aussi récupéré des chambres à air et de l'engrais urée. Quand on parle d'engrais urée, qui rentre dans la composition d'explosifs, ça donne quand même une idée sur l'intention de ceux qui étaient dans le secteur", a poursuivi le ministre.
"Nous avons ramassé des vivres, je ne sais pas combien de sacs de riz de 100 (...). L'attaque de Samorogouan n'était pas fortuite. Des gens avaient décidé de s'installer et de passer à l'attaque le jour voulu", a-t-il conclu.
L'attaque, qui avait été lancée par une cinquantaine d'hommes venus des frontières ouest du Burkina Faso avec des armes de guerre, avait été attribuée à des groupes jihadistes.
Elle est survenue après une autre menée fin août à Oursi -localité du nord du Burkina Faso frontalière du Niger et du Mali- qui avait fait un mort.
Avec AFP