Une source diplomatique a confirmé ces arrestations, selon l’AFP.
Des tirs avaient eu lieu lundi soir alors que le chef et deux gradés du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), venaient d’être brièvement interrogés par la gendarmerie sur des soupçons d’une action du régiment contre le Premier ministre Isaac Zida, qui rentrait d'un voyage officiel à Taïwan, dimanche à l'aéroport de Ouagadougou.
Le porte-parole du gouvernement, Frédéric Nikiéma, a indiqué que le conseil des ministres devait se réunir dans l’après-midi autour de la question.
Comme une partie de la société civile, le Premier ministre Isaac Zida, qui est pourtant le n°2 du régiment, réclamait le démantèlement de cette unité après la chute du président Blaise Compaoré.
Les relations sont tendues entre le lieut. Col. Zida et le régiment depuis cette demande, qui semblait avoir été abandonnée après des négociations entre les deux parties.
Faut-il s’inquiéter de ces sautes d’humeur du service d’élite de protection de la présidence ? Eléments d’analyse avec le rédacteur en chef du quotidien L’Evènement Newton Ahmed Barry :