"Six personnes ont été tuées par des individus armés dans la nuit de samedi à dimanche à Pisselé, non loin de Bourzanga", a indiqué une source sécuritaire à l'AFP.
Bourzanga se trouve à une cinquantaine de kilomètres au sud de Djibo, épicentre des attaques jihadistes au Burkina.
"Trois (autres) personnes ont été abattues par des assaillants dans le village de Bool-Kiiba", a indiqué de son côté un élu local.
Les corps des victimes ont été retrouvés après le départ des assaillants, a précisé cette source soulignant qu'il s'agit d'un bilan provisoire car "des familles sont sans nouvelles de certains de leurs membres".
Les assaillants ont également "emporté de nombreux biens matériels dont des motocyclettes", a ajouté ce responsable.
L'attaque contre Bool-Kiiba a été confirmée de source sécuritaire qui n'a toutefois pas été en mesure de donner un bilan des victimes.
Jeudi, cinq soldats ont été tués dans une embuscade à Toeni, localité située dans la province du Sourou, dans le nord-ouest du Burkina Faso.
Pays pauvre d'Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso, est pris depuis quatre ans et demi dans une spirale de violences, attribuées à des groupes armés jihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda et d'autres au groupe Etat islamique.
Depuis début 2015, les attaques jihadistes, de plus en plus fréquentes et meurtrières, en particulier dans le Nord et l'Est, ont fait plus de 580 morts, selon un décompte de l'AFP.
L'armée burkinabè, qui subit de lourdes pertes semble incapable d'enrayer les attaques, tandis que la menace, d'abord concentrée dans le Nord, touche aussi plusieurs autres régions du pays, dont les régions de l'Est et de l'Ouest.