Dans la lettre, les associations de la société civile demandent à M. Nkurunziza à d'annoncer dès à présent qu'il y renoncera, afin de "prévenir de nouvelles violences" au Burundi.
L’élection présidentielle doit se tenir en juin mais elle sera précédée par les législatives couplées aux communales.
Un article de la constitution qualifiée d’ambigu par la société civile pourrait permettre à M. Nkurunziza de briguer un troisième mandat et se maintenir au pouvoir qu’il occupe depuis 2005.
Par contre, les accords d’Arusha signés en 2000 ne permettent à aucun président burundais de rester au pouvoir pour plus de 10 ans.