La société civile ainsi que des journalistes présents affirment avoir été témoins de ce qui s’est passé après que la levée de la trêve de deux jours lundi.
Le groupe opposé à un troisième mandat du président burundais sortant, le Collectif contre un 3e mandat, avait annoncé une trêve de deux jours pour la fin de la semaine afin de donner au pouvoir le temps de réfléchir et de revenir sur sa décision.
Ledit collectif avait promis de reprendre les manifestations lundi avec plus de vigueur si jamais le président Nkurunziza ne pliait pas.
Les opposants accusent le président Nkurunziza de violer la Constitution et l’accord d’Arusha qui limitent à deux le nombre de mandats à la présidence.
M. Nkuunziza et son parti, le CNDD-FDD qui a l’a officiellement désigné le 25 avril dernier comme candidat l’élection du 26 juin, estiment que le président ne viole aucune de ces dispositions car il n’a été élu au suffrage universel qu’une seule fois et il a accédé au pouvoir en 2005 après été élu par le Parlement.