"Je ne vois pas de raison pour laquelle il ne pourrait pas participer. Je ne suis pas un expert, je sais qu'il a eu des soucis avec la justice, je ne sais pas s'ils ont été résolus, mais en principe il est libre de se présenter devant les électeurs", a déclaré M. Choukry lors d'une conférence à Rome.
"Comme dans toutes les sociétés, ce sera aux électeurs de décider", a ajouté le chef de la diplomatie égyptienne.
M. Chafiq qui vit en exil aux Emirats arabes unis, a annoncé mercredi son intention d'être candidat, pointant que le pays "fait face à beaucoup de problèmes".
Quelques heures plus tard, il avait affirmé être empêché de quitter le territoire du pays d'accueil.
"J'ai été surpris d'apprendre qu'on m'interdisait de quitter la nation amie des Emirats arabes unis pour des raisons que je ne comprends pas", a déclaré M. Chafiq dans une vidéo.
Haut-gradé de l'aviation, M. Chafiq avait été nommé Premier ministre au cours des derniers jours au pouvoir de Hosni Moubarak, chassé par un soulèvement populaire en 2011 après 30 ans à la tête du pays.
Candidat à la présidentielle de 2012, il avait perdu de peu face à l'islamiste Mohamed Morsi.
Les candidats pour la nouvelle présidentielle entreront officiellement en lice lors du lancement des procédures devant la commission électorale début 2018.
Avec AFP