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Calme précaire à Bangui


Des habitants sur le marché de Bangui, en Centrafrique, le 23 décembre 2015.
Des habitants sur le marché de Bangui, en Centrafrique, le 23 décembre 2015.

Un calme précaire régnait lundi dans les quartiers ouest de Bangui, capitale de la Centrafrique, après des violences qui ont fait au moins sept morts et plus de vingt blessés, premières violences significatives dans la capitale centrafricaine depuis début 2017.

Un fort déploiement de la Mission de paix de l'ONU en RCA (Minusca) ainsi que des Forces de sécurité intérieures (FSI) centrafricaines était visible lundi aux abords du quartier PK5, quartier musulman épicentre des violences communautaires banguissoises ces dernières années, a rapporté un journaliste de l'AFP.

Des patrouilles de milices autoproclamées d'"autodéfense" du quartier ont été faites lundi, selon un responsable local et un commercant du quartier.

"La situation est calme mais tous les commerces du PK5 sont fermés, les écoles aussi, et il n'y a pas de circulation", a dit à l'AFP Ali Ousmane, un responsable de la communauté islamique du PK5.

Le cardinal Dieudonné Nzapalainga, figure religieuse importante de Centrafrique, à lancé lundi un "appel à la retenue (et) à la raison" dans une vidéo publiée sur l'internet, exhortant les populations "à être responsables".

Dimanche soir, des tirs sporadiques avaient été entendus dans l'ouest de Bangui. Une forte pluie aux alentours de 16H30 a mis un terme à ceux-ci.

Samedi soir, deux individus ont lancé une grenade dans un café de la capitale, selon une source de l'ONU, faisant 4 morts, selon un bilan officiel, et plus de vingt blessés.

Dimanche matin, les corps de trois jeunes hommes ont été amenés à la morgue de la mosquée locale Ali Babolo, avait rapporté un correspondant de l'AFP. Tous les trois auraient été tués dans la nuit en représailles de l'attaque.

Avec AFP

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