Dans le Nord du Mali, après deux jours de violents combats avec les islamistes, la ville de Gao a retrouvé le calme, mais les rues sont désertes.
Le marché est toujours fermé et la ville est plongée dans le noir depuis deux jours. Les produits de première nécessité se font très rares. Cependant, une station de pompage continue de fonctionner, ce qui permet aux riverains d’avoir accès à un peu d’eau potable.
Notre correspondant Oukachaka Seydou dit qu'à la tombée de la nuit Gao a un air de cimetière. Pas rassurant pour une zone "libérée"!
« On a l’impression que la ville [la plus importante] du nord malien n’est toujours pas très sécurisée », alors que les islamistes ont été chassés par les troupes françaises et maliennes depuis le 26 janvier.
Les habitants se posent pas mal de questions, notamment enrapport avec l’infiltration de djihadistes en plein cœur de la ville.
Les routes reliant Gao aux communautés avoisinnantes—Sevare vers le sud et Bourem au nord—restent fermées. La route Gao-Bamako est aussi fermée.
Par ailleurs, les autorites interdisent tout voyage sur le fleuve Niger, car elles craignent que les islamistes n’empruntent le fleuve pour se frayer un chemin vers Gao.
Le marché est toujours fermé et la ville est plongée dans le noir depuis deux jours. Les produits de première nécessité se font très rares. Cependant, une station de pompage continue de fonctionner, ce qui permet aux riverains d’avoir accès à un peu d’eau potable.
Notre correspondant Oukachaka Seydou dit qu'à la tombée de la nuit Gao a un air de cimetière. Pas rassurant pour une zone "libérée"!
« On a l’impression que la ville [la plus importante] du nord malien n’est toujours pas très sécurisée », alors que les islamistes ont été chassés par les troupes françaises et maliennes depuis le 26 janvier.
Les habitants se posent pas mal de questions, notamment enrapport avec l’infiltration de djihadistes en plein cœur de la ville.
Les routes reliant Gao aux communautés avoisinnantes—Sevare vers le sud et Bourem au nord—restent fermées. La route Gao-Bamako est aussi fermée.
Par ailleurs, les autorites interdisent tout voyage sur le fleuve Niger, car elles craignent que les islamistes n’empruntent le fleuve pour se frayer un chemin vers Gao.