Au Cameroun, le procès en appel de trois hommes condamnés pour homosexualité en novembre dernier a été reporté au 20 avril à la demande du ministère public. L'audience initiale s'est tenue le vendredi 16 mars à yaoundé.
Deux des condamnés ont écopé de la peine maximale, cinq ans de prison ferme, tandis que l'autre ne s’est jamais présenté à la barre.
Dans un autre cas, deux femmes avaient plaidé non coupable, jeudi, devant le tribunal de première instance d'Ambam, à 250 kilomètres de la capitale politique du pays, près de la frontière gabonaise. Une demande d'annulation a été introduite par la défense et le procès a été renvoyé au 29 mars.
Les accusées sont deux jeunes mères de 26 et 29 ans.
Ces cas ramènent à la surface une situation qui a fait couler beaucoup d'encre en Afrique sub-saharienne, savoir la stigmatisation de l'homosexualité, comme l'explique le sociolgue Charles Guebeguo.
M. Guebeguo a publié deux ouvrages sur ce sujet--La Question homosexuelle en Afrique: le cas du Cameroun et Sida et homosexualité en Afrique--aux éditions l'Harmattan.