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Cameroun : les forces de sécurité sévissent contre des opposants


Le président Paul Biya
Le président Paul Biya

Les forces de l’ordre ont dispersé des manifestations populaires également lundi et mardi, à Douala. Mercredi, quelques centaines de personnes ont scandé des slogans exigeant le départ du président Paul Biya au pouvoir depuis près de 30 ans.

Yaoundé, la capitale camerounaise, a été quadrillée, mercredi, par les forces de l’ordre, après des rassemblements populaires durement réprimés. A Douala, un rassemblement pacifique de l'opposition était prévu en mémoire des victimes d'une révolte des jeunes en février 2008, alors violement réprimée par les forces de l’ordre. Un bilan officiel annonçait, à l’époque, 40 morts, tandis que des ONG locales faisaient état de près de 140 victimes.

Les forces de l’ordre ont dispersé des manifestations populaires lundi et mardi, à Douala. Mercredi, quelques centaines de personnes ont scandé des slogans exigeant le départ du président Paul Biya au pouvoir depuis près de 30 ans. L’opposant Mboua Massock et une organisation de la diaspora ont appelé les Camerounais à entrer, selon l’AFP, en « révolution » ce mercredi. Une autre opposante, et candidate à la future présidentielle, Kah Walla, a demandé que les Camerounais disent à M. Biya : « ça suffit ! », « Trop d’élections truquées! Trop de jeunes au chômage! »

Des tracts avaient circulé dans les principales villes camerounaises appelant à l’insurrection populaire, rapporte notre correspondant Jules Elobo.

Aucune date n'a été fixée pour la prochaine présidentielle. L’actuel président peut se représenter depuis que la limitation du nombre de mandats présidentiels a été supprimée en 2008 par le Parlement.

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