Plus de 90% de ces sociétés opèrent dans l’illégalité totale, déclare Issanda Issanda Alain Solomon, directeur des affaires politiques de ce ministère, qui siffle ainsi la fin de la recréation et demande que la loi soit respectée.
Cette initiative va protéger les camerounais qui vivent depuis quelques temps dans un climat d'insécurité causé par certains membres des sociétés de gardiennage, estime Kuma Emmanuel, responsable d'une de ses sociétés.
Cette décision gouvernementale va aussi permettre à l'Etat d'identifier tous les membres de ce secteur d'activité, affirme-t-il.
Par contre, certains Camerounais pensent que c'est une porte ouverte pour amplifier le problème d'insécurité vu le taux élevé de jeunes qui vont se retrouver au chômage, un point de vue que M. Issanda ne partage pas.
Plusieurs agents de gardiennage sont des militaires retraités qui se chargent par ailleurs de former les nouvelles recrues, ce qui représente un véritable danger pour la sécurité au Cameroun selon les autorités.
Il y a plus de 70 000 agents de gardiennage au Cameroun contre 15 000 policiers.
Moki Edwin Kindzeka (VOA - Yaoundé)