Le corps de la jeune journaliste française Camille Lepage, 26 ans, tuée lors d'un reportage en brousse en Centrafrique avec les milices anti-balaka, est arrivé mercredi à Bangui, signale l’Agence France Presse (AFP).
Dans un communiqué, la présidente intérimaire centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a condamné « un crime odieux et crapuleux ».
Entre-temps, l’enquête sur les circonstances de sa mort se poursuit à Bangui, où des responsables de la force Sangaris et la Misca (force africaine) interrogent les anti-balaka qui se trouvaient dans le véhicule où le corps de Mlle Lepage, 26 ans, a été découvert lors d’une patrouille de la force française Sangaris.
Elle était photographe indépendante et avait publié ses photos dans de nombreux médias, notamment aux Etats-Unis, en France et en Grande-Bretagne. Parmi eux : Libération, Le Parisien, Le Monde, Time, The Guardian, The Sunday Times, The Washington Post et le Wall Street Journal. Mlle Lepage travaillait en République centrafricaine (RCA) depuis septembre 2013.
Citant des sources concordantes, l’AFP précise que la jeune femme a été tuée lors d'une embuscade tendue par des éléments armés contre les anti-balaka dans la région de Bouar, près du Cameroun et du Tchad.
Le président François Hollande a promis de mettre en œuvre « tous les moyens nécessaires pour faire la lumière sur les circonstances de cet assassinat et retrouver les meurtriers ». Le parquet de Paris a ouvert mercredi une enquête préliminaire sur sa mort, a indiqué à l’AFP une source judiciaire.
Le conflit en République centrafricaine, qui a débuté avec la prise de Bangui par la coalition rebelle des Seleka en mars 2013, a porté un grave coup à la liberté de l’information en Centrafrique, a commenté l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF).
« Nous sommes profondément choqués de cette tragique disparition d’une jeune journaliste qui faisait preuve d’un extraordinaire courage dans son travail quotidien », a déclaré Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.
Camille Lepage avait sillonné l’Europe au début de sa carrière, avant de couvrir la révolution égyptienne en 2011. Puis elle était partie au Soudan du Sud en 2012 avant de rejoindre la Centrafrique.
Dans un communiqué, la présidente intérimaire centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a condamné « un crime odieux et crapuleux ».
Entre-temps, l’enquête sur les circonstances de sa mort se poursuit à Bangui, où des responsables de la force Sangaris et la Misca (force africaine) interrogent les anti-balaka qui se trouvaient dans le véhicule où le corps de Mlle Lepage, 26 ans, a été découvert lors d’une patrouille de la force française Sangaris.
Elle était photographe indépendante et avait publié ses photos dans de nombreux médias, notamment aux Etats-Unis, en France et en Grande-Bretagne. Parmi eux : Libération, Le Parisien, Le Monde, Time, The Guardian, The Sunday Times, The Washington Post et le Wall Street Journal. Mlle Lepage travaillait en République centrafricaine (RCA) depuis septembre 2013.
Citant des sources concordantes, l’AFP précise que la jeune femme a été tuée lors d'une embuscade tendue par des éléments armés contre les anti-balaka dans la région de Bouar, près du Cameroun et du Tchad.
Le président François Hollande a promis de mettre en œuvre « tous les moyens nécessaires pour faire la lumière sur les circonstances de cet assassinat et retrouver les meurtriers ». Le parquet de Paris a ouvert mercredi une enquête préliminaire sur sa mort, a indiqué à l’AFP une source judiciaire.
Le conflit en République centrafricaine, qui a débuté avec la prise de Bangui par la coalition rebelle des Seleka en mars 2013, a porté un grave coup à la liberté de l’information en Centrafrique, a commenté l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF).
« Nous sommes profondément choqués de cette tragique disparition d’une jeune journaliste qui faisait preuve d’un extraordinaire courage dans son travail quotidien », a déclaré Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.
Camille Lepage avait sillonné l’Europe au début de sa carrière, avant de couvrir la révolution égyptienne en 2011. Puis elle était partie au Soudan du Sud en 2012 avant de rejoindre la Centrafrique.