"Beaucoup ne croyait pas en lui, je l'avoue. Beaucoup de Camerounais l'ont critiqué. Quand je voyais ce qu'on disait sur lui sur les réseaux sociaux, j'avais froid dans le dos... Mais aujourd'hui, nous n'avons rien fait, c'est lui le héros du Cameroun. Les Camerounais devraient lui accorder une médaille pour ce qu'il a fait", a ajouté le défenseur international.
Défaits lors de ses deux face-à-face en finale contre les "Pharaons", d'abord en 1986 (0-0, 5-4 t.a.b.) puis en 2008 (1-0), les Lions Indomptables ont enfin pris leur revanche sur leur bête noire, grâce notamment au "coaching gagnant" du technicien belge, qui a fait entrer en jeu les buteurs Nicolas Nkoulou (59e) et Vincent Aboubakar (88e).
Une énorme surprise au vu d'un effectif sans stars, rajeuni à l'image des révélations Fabrice Ondoa et Christian Bassogog (nommé meilleur joueur du tournoi), et surtout amputé de plusieurs "cadres" ayant préféré rester dans leurs clubs européens.
"(Broos) a apporté cette solidarité, cette mentalité au sein du groupe. Sa manière de parler, de donner les conseils. Il a donné à ce groupe l'amour, la joie de vivre en famille, chose qui -je n'étais pas là avant- a manqué il y a de cela bien longtemps. Avec son arrivée, toutes ces choses ont changé", a encore confié Ngadeu, auteur de deux buts dans la compétition.
Grâce à son sacre acquis aux dépens de l'Egypte, nation la plus titrée dans la compétition reine du continent africain (7), le Cameroun est désormais seul en 2e position au palmarès, dépassant le Ghana (4).
Avec AFP