La Cour a retenu les candidatures du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta et celle du chef de file de l'opposition, mais celles de l'ancien Premier ministre Cheikh Modibo Diarra et de l'ancien ministre Mountaga Tall, ont été rejetées.
Pour justifier le rejet des treize candidats, la Cour a notamment affirmé que parmi les intéressés, certains n'avaient pas produit un reçu de versement d'une caution de 25 millions de francs CFA ou bien n'avaient pas la liste complète d'élus soutenant leur candidature comme l'exige la loi.
Dans la liste des candidatures acceptées figurent notamment l'ancien ministre Mohamed Ali Bathily et une femme d'affaires, Djeneba N'Diaye.
Tous les candidats recalés disposent de 24 heures pour introduire un recours, selon la loi électorale afin de contester la décision.
La Cour constitutionnelle procédera à la publication officielle définitive de la liste des candidats le 4 juillet.
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Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, en grande partie chassés ou dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Malgré un accord de paix signé en mai-juin 2015, les violences ont persisté et se sont propagées du Nord vers le centre et le Sud, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des tensions ou des conflits intercommunautaires.
La campagne officielle pour la présidentielle doit débuter le 7 juillet.
Avec AFP