Le ministre de la Santé du Cap-Vert, Dr Arlindo do Rosário, a confirmé lundi l'existence d'un cas suspect de coronavirus sur l’archipel. Le patient a été hospitalisé en attendant les résultats des tests.
Selon le ministre, le cas suspect est de nationalité capverdienne. L’individu en question a présenté « une infection respiratoire légère ». Et comme il a assisté à un événement au Portugal où un cas d'infection a déjà été confirmé, « il répond aux critères cliniques et épidémiologiques pour être considéré comme un cas suspect », a souligné le Dr Arlindo do Rosário sur l’île de São Vicente.
Il ajoute que les agents de la santé ont pris « toutes les précautions nécessaires » et le patient est actuellement hospitalisé. Il a subi une série d’examens, y compris la collecte de spécimens pour une analyse virologique. « Nous suivons l’évolution de ce cas », a précisé le ministre, sans toutefois donner le nom du patient.
Cependant quelques heures plus tôt, l'écrivain Germano Almeida avait confirmé à l'agence de presse capverdienne Inforpress qu'il était en quarantaine volontaire à son domicile et suivi par les autorités.
L’écrivain rentrait d’un voyage au Portugal, où il avait pris part à un événement auquel assistaient également l'écrivain chilien Luíz Sepúlveda et sa femme, tous deux atteints de coronavirus.
Pour sa part, le délégué à la santé de São Vicente, Elísio Silva, a confirmé que « le cas suspect a été hospitalisé ; nous nous sommes rapprochés de tous les membres de sa famille qui sont entrés en contact avec lui et ils sont actuellement en quarantaine à leur domicile ».
Impossible donc de déterminer, pour l’heure, s’il s’agit d’un cas unique.
En attendant, les spécimens collectés ont été acheminés vers Dakar, au Sénégal, pour des analyses. Les résultats permettront de confirmer ou d’écarter le coronavirus.
Par ailleurs, les autorités capverdiennes ont ordonné une quarantaine à domicile pour les passagers en provenance des pays atteints par le virus.
Les récents cas positifs enregistrés au Portugal et au Sénégal, deux pays avec lesquels l’archipel entretient des liaisons aériennes quotidiennes, ont également augmenté le niveau d'alerte.
(Adapté du portugais par VOA Afrique. Article original >> )