Le Tchad a rejeté l’appel de l’Union européenne à arrêter le président soudanais Omar El-Béchir, qui prend part au 12e sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) de N’Djaména.
D’autres organisations ont également appelé le Tchad, signataire du Traité de Rome, à exécuter le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, qui a inculpé le leader soudanais de crimes de guerre et de génocide en rapport avec les violences du Darfour.
Les autorités tchadiennes ont fait savoir que leur pays étant membre de l’Union africaine, il s’en tiendra à ce que l’Union africaine décidera concernant ce dossier.
Le secrétaire général de la CEN-SAD, qui s’est exprimé à N’Djaména, a abondé dans le même sens. Il a estimé que la Cour pénale internationale est sous la coupe des Européens et qu’il est hors de question, pour les Etats africains, notamment ceux de la CEN-SAD, de livrer le président soudanais, rapporte notre correspondant François Djekombé.