Ces combats entre l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC), groupe armé issu de l'ex-Seleka musulmane, et des "antibalaka", groupes "d'autodéfense" se présentant comme chrétiens, a entraîné un important déplacement de population, selon l'ONU.
"Plus de 500 déplacés se sont réfugiés devant la Minusca qui a intensifié ses patrouilles dans la zone" de Seko, localité située à 70 km à l'est de Bambari, a déclaré Hervé Verhoosel, porte-parole de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).
Parmi les civils morts, figureraient des enfants et un prêtre, selon des sources concordantes. Plusieurs combattants des deux groupes ont également été tués.
Depuis 2013, la Centrafrique est en proie à des conflits. Le renversement du président François Bozizé par l'ex-rébellion de la Séléka avait entraîné une contre-offensive des milices d'"autodéfense" antibalaka.
La violence est montée d'un cran en octobre 2016, selon l'ONU. Les groupes armés et des milices s'affrontent aujourd'hui pour le contrôle des ressources dans ce pays de 4,5 millions d'habitants classé parmi les plus pauvres au monde, mais riche en diamants, or et uranium.
Avec AFP