Ces personnes ont fui depuis le début de l'année pour échapper aux tueries, aux viols et aux pillages, a déclaré mardi à Genève une porte-parole du HCR, Mme Karin de Grujil.
La porte-parole a parlé de l'anarchie la plus totale et a indiqué que la population se trouve prise au milieu de ce chaos.
La Centrafrique est dans une crise sécuritaire et politique sans précédent depuis la chute d’Ange Felix Patassé en 2003. La crise s’est aggravé depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 opposant milices principalement chrétiennes, les anti-balaka, aux rebelles Séléka essentiellement musulmans., la
Les dernières violences sont liées aux mouvements saisonniers de bétail et elles opposent les éleveurs, les fermiers locaux et les anti-balaka, a expliqué la porte-parole du HCR.
"Les populations locales se retrouvent au milieu de ces violences et voient leurs maisons brulées, ce qui ne leur laisse pas d'autres choix que de fuir car s'ils restent ils risquent d'être torturés ou tués et les femmes d'être violées", a précisé la porte-parole.
Au total quelques 873.000 personnes ont été déplacées par les violences en Centrafrique, en majorité depuis le paroxysme de la crise en décembre 2013, dont près de la moitié se sont réfugiées dans les pays voisins, le Tchad, le Cameroun, la République démocratique du Congo et le Congo, selon le HCR.
(L’information reprise dans cet article provident de l’AFP)