Pour John Kerry, les Centrafricains ont prouvé qu’ils veulent un avenir basé sur la gouvernance démocratique et libéré de violence et de l’instabilité qui ont dévasté le pays depuis longtemps.
"Comme la République centrafricaine se dirige vers le second tour des élections dans les prochaines semaines, nous réitérons notre désir de voir cet esprit de paix, de tolérance, et de liberté d’expression", soutient M. Kerry.
"Et, nous exhortons vivement toutes les parties et leurs partisans à régler pacifiquement les différends… par le système juridique", souligne Kerry, faisant référence aux résultats du premier tour publiés jeudi, selon lesquels deux anciens Premiers ministres, Anicet Georges Dologuélé et Faustin Archange Touadéra, sont arrivés en tête et doivent s’affronter à un second tour le 31 janvier.
Pour Kerry, ces élections sont une opportunité historique pour les Centrafricains de construire un avenir solidaire, prospère et démocratique pour leur pays et d'établir un gouvernement qui reflète la riche diversité géographique, ethnique et religieuse du pays.
"Dans cet effort, ils trouveront un partisan indéfectible aux États-Unis", promet M. Kerry.