La Minusca signale avoir informé les autorités centrafricaines de cette allégation.
"Le Bureau des services de contrôle interne des Nations unies a immédiatement pris des mesures pour enquêter (...), conformément à la politique de tolérance zéro du Secrétaire Général Ban Ki-moon sur les actes d'exploitation et d'abus sexuels", précise le communiqué.
Le nouveau cas a été au centre des entretiens entre le Haut-commissaire aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al-Hussein, et le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous.
Le Représentant spécial du Secrétaire général, Parfait Onanga-Anyanga, s'est entretenu de ce nouveau cas avec le Haut-commissaire aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al-Hussein, et le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous", ajoute le texte.
Actuellement, 17 cas d'allégations d'exploitation et d'abus sexuels commis par le personnel de l'ONU en République Centrafricaine ont été signalés à la Minusca. "Parmi ces cas, treize impliquent des militaires, l'un porte sur des allégations contre notre police, un cas implique un civil et pour deux autres cas l'identité des auteurs est inconnue", précise la Mission.
M. Ladsous, de retour de Centrafrique, avait annoncé le 12 septembre que les Nations unies avaient suspendu les paiements de soldes de Casques bleus venant de neuf pays participant à la Minusca.
Fin août, une délégation de la République démocratique du Congo (RDC) s'est rendue en Centrafrique pour enquêter sur des accusations de viol portées contre trois de ses Casques bleus dans le pays.
D'après la règle de l'ONU, les Etats membres sont chargés d'enquêter et éventuellement de poursuivre les Casques bleus mis en accusation.
A la suite de ces scandales, le secrétaire général de l'ONU a nommé Parfait Onanga-Anyanga, un Gabonais, à la tête de sa mission en Centrafrique, après la démission du Sénégalais Babacar Gaye.
Avec AFP