Alors qu'il était chef du Congrès national africain au pouvoir, Jacob Zuma avait été inculpé ,en 2007, pour corruption, fraude fiscale et racket pour la signature d'un contrat d'armement de 4,8 milliards de dollars conclu en 1999.
Sur VOA Afrique, André Thomashaussen, professeur auprès de l’Institut de droit international et comparé à l’UNISA a qualifié la décision du juge de la Haute Cour de Pretoria de "politique".
A l'époque, les avocats de Jacob Zuma avaient utilisé des enregistrements d'écoutes téléphoniques entre l'ancien chef du parquet et un policier de haut rang pour convaincre la justice que leur client était victime d'un complot et obtenir l'abandon des charges.
Mais au terme d'une longue bataille judiciaire, le principal parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA), a obtenu ces enregistrements en septembre 2014. Estimant que les charges ont en réalité été abandonnées pour des raisons politiques, il a saisi la justice qui doit se prononcer ce vendredi.