"Un civil a trouvé la mort" dans l’échange des tirs, a déclaré le lieutenant Mak Hazukay.
L’armée congolaise a barré la route aux rebelles ougandais qui tentaient, lundi soir, de traverser la route nationale 4.
"Les écoles du quartier Tenambo où a eu lieu l'accrochage n'ont pas ouvert" mardi, a déclaré à l'AFP Jean-Baptiste Kambale, un enseignant, joint au téléphone.
Une autre personne a été tuée vendredi lors de l'attaque simultanée de trois positions de l'armée par les ADF le long de la nationale 4, selon des sources militaires.
Rebelles musulmans, les ADF sont présents depuis vingt ans dans l'est de la RDC. Ils sont accusés d'avoir tué plus de 400 civils - essentiellement à l'arme blanche, dans une série de massacres ou attaques perpétrés depuis octobre 2014 dans le territoire de Beni et aux confins de l'Ituri voisine.
Depuis septembre, les attaques attribuées à cette milice sont plutôt menées à l'arme automatique le long de la route nationale 4, entre Beni et la frontière avec l'Ituri, plus au nord, et sont dirigées vers des postes militaires, quand elles ne visent pas des véhicules ou des passants.
Le Nord-Kivu est déchiré depuis plus de vingt ans par des conflits armés alimentés par des différends ethniques et fonciers, la concurrence pour le contrôle des ressources minières de la région et des rivalités entre puissances régionales.
Avec AFP