Mining Company Katanga (MCK) est spécialisée dans les services logistiques et le génie civil pour le secteur minier en République démocratique du Congo et une propriété de l'ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi.
"Cette acquisition traduit la volonté du groupe de développer son offre en direction de clients industriels" dans "un pays prioritaire pour Necotrans" du fait "de sa position géographique, de sa superficie et de son dynamisme économique", indique le communiqué
MCK emploie environ 1.900 personnes et exploite une flotte de 500 engins et camions, ajoute le texte, présentant l'entreprise comme le "leader dans son secteur (préparation [...] et entretien des mines, extraction et transport du minerai)" auprès des plus grandes compagnies minières installées au Katanga (sud-est de la RDC).
M. Katumbi n'avait pu être joint lundi soir pour expliquer les raisons de cette cession.
M. Katumbi a démissionné de ses fonctions en septembre et claqué la porte du parti du président congolais Joseph Kabila en dénonçant des "dérives inacceptables" du pouvoir alors que l'opposition accuse le chef de l'État depuis des mois de chercher à tout faire pour contourner l'interdiction constitutionnelle qui lui est faite de se représenter en 2016.
Richissime homme d'affaires, M. Katumbi, âgé de 50 ans, passe pour un possible candidat à la prochaine présidentielle censée avoir lieu avant la fin novembre 2016 mais dont la tenue apparaît aujourd'hui incertaine.
En prenant pied au Katanga, le groupe de logistique Necotrans vient chasser sur des terres où est déjà actif son grand rival français, le groupe Bolloré.
Premier producteur de cobalt au monde et premier producteur africain de cuivre, la RDC - un des pays les moins développés de la planète - connaît depuis quelques années une forte croissance économique tirée par le secteur minier et dont le Fonds monétaire international (FMI) estime qu'elle ne bénéficie pas suffisamment à la population.
Avec AFP