Une quarantaine de manifestants arrêtés la veille dans la capitale Kinshasa, ont été libérés mardi, en début d'après-midi.
La police a interdit l'accès au point-presse de la Lucha dans son fief de Goma (est), a constaté l'AFP. "Il ne pouvait pas tenir leur conférence de presse sans l'autorisation de la mairie", a justifié le maire Timothée Muissa Kiesse.
Un militant de la Lucha a lu dans la rue un communiqué qui dénonce les conclusions d'une enquête judiciaire sur la mort de Luc Nkulula, 33 ans, mi-juin dans l'incendie de sa maison à Goma. "Pour l'instant, il n'y a aucun prévenu à poursuivre. C'est tout simplement un incident malheureux", a déclaré vendredi le procureur.
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"Nous sommes plus que jamais convaincus que notre camarade a été assassiné", dit le communiqué de la Lucha, mouvement des jeunes indignés qui demande le départ du président Joseph Kabila dont le mandat à la tête du pays s'est achevé en décembre 2016.
Lundi, quarante militants des mouvements citoyens congolais dont sept de la Lucha avaient été arrêtés "lors d'une marche silencieuse".
"Ils marchaient pour aller déposer un mémorandum au bureau de la représentante spéciale du chef de l'État en charge de la lutte contre les violences sexuelles afin d'exiger l'implication du président de la République pour la libération des filles et femmes esclaves sexuelles au Kasaï", avait déclaré plus tôt à l'AFP Nera Kanyinda, chargé de communication d'un autre mouvement citoyen (Engagement citoyen pour le changement, Eccha), organisatrice de la marche.
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"On vient de libérer les 40 militants, aucune charge n'a été retenue contre eux", a affirmé M. Kanyinda.
M. Kanyinda a cependant ajouté qu'"un autre militant du mouvement Eccha a été interpellé" par la police alors qu'il assistait à la libération de ses camarades.
Avec AFP