La coalition a appelé à l'organisation d'un "dialogue inclusif" sous l'égide de la communauté internationale dans l’optique de juguler la crise née de la présidentielle du 20 mars. Mais elle conditionne en même la tenue entre autres par libération des prisonniers politiques.
"Nous connaissions déjà une crise multidimensionnelle. A cette crise s'est ajoutée une crise post-électorale", a déclaré à la presse Clément Miérassa, un des responsables du Front républicain pour le respect de l'ordre constitutionnel et l'alternance démocratique (Frocad).
"L'unique issue de sortie de crise est la tenue d'un dialogue inclusif sous l'égide de la communauté internationale", a-t-il ajouté.
Le Frocad conditionne la tenue de ce dialogue par la libération de certains de ses membres "qui ont été arrêtés et sont détenus arbitrairement" ainsi que "la levée de la mesure d'assignation à résidence de certains candidats à la présidentielle" du 20 mars.
Selon le texte, la proposition du Frocad vise à "trouver une issue pacifique" à la crise et invite "la communauté nationale et internationale à appuyer ses efforts en vue d'apaiser le climat politique et social".
Initialement prévu en juillet le scrutin présidentiel a été ramené au 20 mars par M. Sassou Nguesso qui l'a remporté dès le premier tour avec plus de 60% des voix selon les résultats officiels, qualifiés de "forfaitures" par cinq candidats d'opposition.
Né en 1943, M. Sassou Nguesso, cumule plus de 32 ans de pouvoir.
Avec AFP