Assigné à résidence, l'officier supérieur, arrivé en troisième position le 20 mars selon les résultats officiels, conteste la réélection du chef de l'Etat Denis Sassou Nguesso. « Personne ne peut m’obliger à reconnaitre des résultats qui ne me convint pas» … « si on veut me tuer pour ça, qu’il le fasse », a déclaré le général Mokoko.
Le général Mokoko affirme qu’il est victime de « l’arbitraire » mais qu’il ne veut pas bloquer le pays. Il propose par conséquent un « dialogue inclusif » pour sortir de la crise. « Je veux bien garder mon calme » précise-t-il. Cependant, face à une « aberration comme ça », déclare-t-il, « on peut perdre son calme ».
Le général Jean-Marie Michel Mokoko avait été convoqué par la DGST en pleine campagne présidentielle après la diffusion d'une vieille vidéo le montrant en train de discuter d'une apparente tentative de coup d'état.