"Il y a eu 303 décès (255 confirmés et 48 probables) et 179 personnes guéries", indique le bulletin du ministère de la Santé sur la riposte de l'épidémie d'Ebola daté de jeudi.
Cette épidémie d'Ebola est la dixième sur le sol congolais. Elle a été déclarée le 1er août à Beni dans la province du Nord-Kivu (est) et aux marges de l'Ituri (nord-est). Il s'agit aussi de la deuxième plus grave de l'histoire, d'après le ministère de la Santé, après l'épidémie d'Ebola qui avait tué plus de 11.000 personnes, principalement en Guinée, Sierra Leone et au Liberia en 2014.
Mercredi, le ministère a relevé que les équipes de surveillance de Goma, capitale du Nord-Kivu d'environ un million d'habitants, étaient à la recherche de six personnes, trois adultes et trois enfants, qui avaient été en contact avec un cas confirmé de Beni", épicentre de l'épidémie.
Toutes ces personnes ont finalement été retrouvées et les tests de laboratoire se sont révélés négatifs. Ces personnes continuent à être suivies, selon les autorités.
"Depuis le début de l'épidémie, la ville de Goma est une zone exposée au même titre que les villes de Bunia et Kisangani (nord-est) en raison des déplacements réguliers de la population entre les zones actuellement touchées par l'épidémie d'Ebola et ces trois grands centres urbains", reconnait le ministère.
Les autorités se sont tout de même réjouies de la guérison d'un nourrisson sorti du Centre de Traitement d'Ebola (CTE) de Beni ce mercredi 12 décembre 2018".
"Cette jeune miraculée, née le 31 octobre 2018, a été admise à l'âge de six jours au CTE après que sa mère, un cas confirmé d'Ebola, soit décédée lors de l'accouchement", précise le ministère de la Santé dans son bulletin.