Le ministère de la Santé a enregistré dans son dernier bulletin "sept nouveaux cas confirmés, dont six à Beni", parmi lesquels "trois décès communautaires ( hors hôpital). Il s'agit de trois enfants qui ont été en consultation dans le même dispensaire".
Au total l'épidémie a tué 83 personnes parmi les cas confirmés plus 35 parmi les "cas probables", la plupart des personnes étant mortes avant le début des prélèvements et le signalement de l'épidémie le 1er août.
Il y a eu 51 cas de guérison et 15.279 personnes ont été vaccinées, souligne le ministère de la Santé.
Les "équipes de la riposte" anti-Ebola vont pouvoir "faire appel aux forces de l'ordre pendant les prélèvements et les enterrements dignes et sécurisés", indique le ministère de la Santé.
Il s'agit de l'une des mesures prises par "les autorités urbaines" de Beni après les "nombreuses agressions des équipes de la riposte" et le "non-respect des mesures de prévention".
Les guérisseurs et "tradipraticiens" devront aussi "référer tout cas suspect au Centre de Traitement d'Ebola (CTE) sous peine de voir leur centre être fermé et d'être interdit de pratiquer toute forme de médecine".
Les autorités ont aussi proclamé "l'interdiction de délibérément garder un cas suspect et l'empêcher de se rendre au CTE sous peine d'être sanctionné pénalement".
Des volontaires de la Croix rouge ont été blessés lors d'un "enterrement digne et sécurisé" d'un cas suspect d'Ebola la semaine dernière.
Outre ces résistances, la riposte est compliquée par la situation sécuritaire au nord de Beni, fief du groupe armée ADF qui massacre des civils.
Avec AFP