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Congo : Mokoko de nouveau convoqué par les services


Le général Jean-Marie Michel Mokoko.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko.

Le rival du président Denis Sassou Nguesso s’est vu notifier une convocation, pour la quatrième fois en une semaine, l’invitant à se présenter jeudi à 10 heures à la Direction générale de surveillance du territoire (DGST), rapportent ses collaborateurs.

Jean-Marie Michel Mokoko a reçu la convocation alors que sa candidature vient d'être validée, confirme au téléphone de Paris, Marc Mapingou Mitoumbi, son représentant à l’étranger.

M. Mokoko devra se présenter à nouveau jeudi devant les services de renseignement, après l’interrogatoire de six heures qu’il a subi lundi à moins d’un mois de l’élection présidentielle prévue le 20 mars prochain au Congo.

La convocation de la DGST est signée par le colonel de la police Elie Atipo Etou, révèle M. Mitoumbi.

"Il s’agit d’une grave atteinte aux droits et aux libertés fondamentales infligés à un homme, devenu sans cesse victimes d’un harcèlement de toutes formes dont le seul but est de le détruire psychologiquement et mentalement depuis qu’il s’est déclaré candidat", déclare M. Mitoumbi.

Les autorités congolaises n’ont pas pu être contactées pour confirmer la convocation.

Rentré au pays de Bangui, Mokoko a été enttendu lundi bien qu'il ait plusieurs fois brandi son immunité diplomatique en tant représentant spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine en Centrafrique.

Marc Mapingou Mitoumbi joint par Eddy Isango
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L’interrogatoire de lundi a, selon ses proches, tourné autour d’un présumé coup manqué d’état qu’il aurait préparé et dont une vidéo l’incriminant a été récemment postée sur la toile.

Le candidat rival de Sassou Nguesso n’apparait qu’à la fin de la vidéo mais sa voix est enttendue tout le long du clip, affirmant qu’il avait renoncé à prendre le pouvoir alors que les conditions lui étaient favorables à l’époque.

"Notre candidat a admis qu’il avait été piégé il y a plus de 10 ans... C'est du harcèlement que d’aller déterrer ce vieux dossier et le lui suspendre au dessus de sa tête comme une épée de Damoclès", se défend M. Mioumbi.

Le retour de Jean-Marie Michel Mokoko à Brazzaville - il y a, un peu plus de deux semaines- avait été très mouvenmenté.

Ex-chef d’état-major de l’armée congolaise et conseiller de Sassou jusqu’à récemment, Mokoko a accusé "les policiers d’avoir " caillassé son cortège " à son arrivée.

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