L'Afrique du Sud, la nation la plus industrialisée du continent au sud du Sahara, devrait recevoir 8,5 milliards de dollars des pays occidentaux pour accélérer l'adoption de formes d'énergie plus propres.
Les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et l'Union européenne ont promis de débourser ces financements dans le cadre d'un partenariat.
L'Afrique du Sud, 12e émetteur mondial de gaz à effet de serre, dépend fortement de centrales électriques au charbon vieillissantes pour son électricité.
Ces financements lui permettront de concrétiser son ambition de réduire ses émissions d'ici 2030.
Le président américain Joe Biden a annoncé mardi la participation des États-Unis à ce projet lors d'un événement conjoint à la COP26, à Glasgow, avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui avait évoqué cette initiative pour la première fois la semaine dernière.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a salué l'accord comme un "moment décisif" pour son pays et pour la planète.
"C'est la preuve que nous pouvons prendre des mesures climatiques ambitieuses tout en augmentant notre sécurité énergétique, en créant des emplois et en exploitant de nouvelles opportunités d'investissement, avec le soutien des pays développés", a déclaré M. Ramaphosa dans un communiqué.
En 2020, plus de 90 000 personnes étaient employées dans les mines de charbon en Afrique du Sud.