L'essai de dimanche "montre pourquoi nous travaillons si étroitement avec les Chinois maintenant, après la rencontre de Mar-a-Lago (Floride)" entre le président américain et le président chinois, a déclaré Jim Mattis à des journalistes dans l'avion l'emmenant pour une tournée vers le Moyen-Orient.
Cet effort américano-chinois a pour but de "garder sous contrôle" la situation en Corée, et "vise une péninsule coréenne dénucléarisée", un objectif partagé par "la Chine et les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon", a-t-il affirmé.
"Nous avons tous le même intérêt", a-t-il assuré.
La Corée du Nord cherche à se doter de missiles balistiques nucléaires capables de frapper le territoire américain.
Elle a encore beaucoup de problèmes techniques à résoudre mais le rythme intense auquel elle teste actuellement des missiles inquiètent les stratèges du Pentagone.
Ceux-ci estiment que les Nord-Coréens font exactement ce qu'il faut pour progresser vite, testant beaucoup et apprenant à chaque échec.
Les estimations varient sur le temps dont Pyongyang aura encore besoin pour se doter de missiles nucléaires intercontinentaux, mais certains au Pentagone estiment que cela pourra être fait d'ici deux ans.
D'autres jugent qu'il faudra peut-être quelques années de plus, étant donné notamment la difficulté de concevoir et de tester la tête du missile.
Cette partie qui contient la bombe nucléaire doit être capable de résister à l'énorme chaleur et aux chocs qui accompagnent sa rentrée dans l'atmosphère, après son voyage dans l'espace.
M. Mattis est arrivé mardi à Ryad, première étape d'une tournée au Moyen-Orient qui l'emmènera également en Egypte, en Israël, au Qatar et à Djibouti dans la corne de l'Afrique.
Avec AFP