Me Toussaint Dako a dénoncé ce qu’il a qualifié de "harcèlement des opposants pro-Gbagbo", évoquant ce qui est arrivé à Marie-Odette Lorougnon, la chef des femmes du FPI.
Marie-Odette Lorougnon a, en effet, été arrêtée vendredi dernier en compagnie de cinq autres militants lors d’une manifestation contre la décision de la cour d’assises d’Abidjan invalidant la suspension de Pascal Affi N’Guesssan de la présidence du FPI décidée en mars par un comité central extraordinaire du parti.
Le FPI, parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, est présentement en deux clans divisé. L’un des clans, celui de Mme N’Guessan, soutient la candidature de Gbagbo à la tête du parti bien que l’ancien président ivoirien soit en prison à La Haye où il attend un procès de la Cour Pénale Internationale pour des crimes commis lors des troubles post-électoraux qui ont fait au moins 3.00 morts entre 2010 et 2011.
L’autre camp soutient la candidature de N’guessan.
Lorougnon vient en seconde place, sur le plan de l’influence sur les femmes du FPI, après Simone Gbagbo, l’ex-première dame qui a été condamnée à 20 ans ferme d'emprisonnement.