Le commandant Jean-Noël Abéhi, pilier de l'appareil sécuritaire de l'ancien régime ivoirien, jugé pour "complot" et "désertion à l'étranger", a déclaré lors de sa première comparution qu’il avait déserté uniquement pour sauver sa vie et non pour préparer un complot.
L’ancien commandant du grand camp de gendarmerie du pays basé à Yamoussoukro, a demanti avoir paritipé à un complot contre le pays. Il a toutefois précisé s’être désolidarisé d’un groupe d’ivoiriens en exile qui s’étaient réunis au Ghana voisin en vue de monter des actions subversives devant dégénérer en massacres.
Le commandant Abéhi était le chef de la sécurité rapprochée de l'ex-Première dame Simone Gbagbo. Après la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts, il avait fui au Ghana où il a été arreté en 2013.