Ces quatre nouveaux médias ont été retenus suite à l'appel d'offres qui a été lancé fin mai par la Haute autorité de la Communication audiovisuelle (Haca), chargée de mettre en chantier la libéralisation de l'audiovisuel dans le pays.
Sur VOA Afrique, Toussaint Alain, consultant sénior en communication publique et politique a déploré "le facteur politique" qui a "primé" dans l'attribution des licences. Il a réclamé "une vraie libéralisation".
Après examen des dossiers, la Haca a autorisé ces médias "à exploiter en Côte d'Ivoire, un service de télévision privée commerciale", assure un communiqué transmis à l'AFP.
La libéralisation avait été annoncée fin février par le gouvernement ivoirien, saluant une "ouverture de l'espace télévisuel tant attendue par les populations et les opérateurs du secteur".
L'apparition des télévisions privées en Côte d'Ivoire mettra fin à un monopole de plus de 50 ans sur l'audiovisuel de la Radio télévision ivoirienne (RTI) publique dont l'accès n'est pas jugé équitable par les opposants.
Avec AFP