Le projet filets sociaux productifs, qui vise à aider plus de 30. 000 familles identifiées comme pauvres en zone rurale par des transferts monétaires amorce sa phase de mise à échelle. Après la phase expérimentale qui a concerné 5.000 familles qui ont perçus des allocations trimestrielles de 36. 000 franc CFA, la phase de mise à échelle va s’étendre à 10. 000 autres familles en situation extrême pauvreté. C’est la commune de Djebonoua dans la localité de Bouaké qui a servi de cadre au lancement du processus payement de cette autre étape dudit projet.
Ambiance festive, après la remise symbolique à 12 familles très démunies des kits composés d’un téléphone portable et d’une puce téléphonique. Un équipement indispensable pour ces familles en vue de recevoir leurs allocations qui se feront via les services de transfert et de payement d’un opérateur de téléphonie mobile. N’guessan N’guessan Odile, est mère de cinq enfants. Sans revenu, elle vivait dans une situation difficile. Elle figure dans la liste des bénéficiaires de la phase pilote. Elle a perçu le montant de 108. 000 francs CFA pour l'année 2017. Avec cette aide, elle a réussie à « agrandir son champ » et à « scolariser son enfant ».
Le gouvernement ivoirien qui pilote ce projet a reçu un appui financier de la Banque Mondiale à hauteur de 25 milliards de franc CFA. Michel Welmond, est le Coordinateur des Programmes du Développement Humain pour le Bureau d’Abidjan, de cette institution financière. Il a indiqué que « le projet filets sociaux est parfaitement lié aux objectifs de la banque mondiale », que sont « la prospérité croissante et inclusive et la baisse de la pauvreté ».
Le ministre de l’emploi et de la protection sociale, Jean Claude Kouassi a annoncé qu’un suivi sera fait auprès des bénéficiaires. Ce suivi a pour but de les aider « à orienter ces sommes le mieux possible et à pratiquer des activités génératrices de revenus ».
Sur les 10. 000 ménages concernés par cette étape de mise à échelle de ce projet, 3. 000 familles vivent dans la région de Gbêkè.
Siriki Barro à Bouaké