"A part la Cour (constitutionnelle) burundaise, toutes les autres interprétations que nous avons de la Constitution est que (...) il ne devrait pas y avoir de troisième mandat", a tranché Nkosazana Dlamini-Zuma dans une interview accordée à la télévision chinoise CCTV.
"De mon point de vue, s'il y a une Constitution, elle doit être respectée. S'il y a besoin de l'amender, il faut un consensus à travers tout le pays sur son amendement. Cela ne peut pas être fait unilatéralement par une partie de la population", a souligné la présidente de la Commission de l'Union africaine.
Selon elle, l’Union africaine ne peut pas aller dans un pays, rencontrer des réfugiés qui fuient et y observer les élections. "L'environnement n'est pas propice à une élection au Burundi", a-t-elle affirmé.
Les violences déclenchées au lendemain de la confirmation de la candidature de Pierre Nukurunziza par son parti, le CNDD-FDD, ont déjà fait au moins 17 mort, selon l’AFP.