Dans une interview à la VOA, Charles Ndagijimana a indiqué que le constituant avait, de fait, créé un troisième mandat le séparant de ceux concernés par l’article 96 selon lequel le mandat présidentiel est de cinq ans et renouvelable une fois.
« Les mandats qui sont prévus dans l’article 96 n’ont rien à avoir avec le mandat qu’on retrouve dans l’article 302… L’interprétation qu’a donnée la Cour Constitutionnelle est que l’article 302 institue un mandat spécial qui était tout à fait différent de l’article qui est dans l’article 96 », a affirmé Ndagi-jimana.
Pour lui, le constituant avait mal repris les accords d’Arusha. Il a aussi soutenu que ces accords reconnaissent que le président est élu au suffrage universel.
Ndagi-jimana a affirmé que son vice-président en fuite au Rwanda, n’a pas signé aucun arrêt même s’il avait pris part au délibéré.